Master Hare

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Francis George Hare, dit Master Hare

(Sir Joshua Reynolds, Plymton 1723, Londres 1792, vers 1788-1789)

« Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.

Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »

(Évangile selon saint Luc 18, 16-17)

 

ENTRÉE

Nous poursuivons cette visite outre-Manche : Sir Joshua Reynolds est un peintre anglais. Il se spécialise dans le portrait. Voici celui de Francis Georges Hare. Il s’agit d’un jeune garçon, fils adoptif de Lady Anna Maria Jones, une tante de Reynolds.

LECTURE DE L’OEUVRE

Le geste enfantin, les reflets sur les cheveux souples et brillants, la légèreté de la robe de mousseline, tout concourt à faire naître un sentiment d’harmonie naturelle, d’authenticité et de spontanéité. Le paysage arboré magnifie la douceur de cet enfant qui se soucie peu des regards environnants et fait sa propre découverte du monde. Le bras indique une direction que suit le regard.

L’enfance nous rappelle que la vie est un cadeau et une promesse toujours nouvelle.

Dans les tumultes dramatiques de l’histoire, cette insouciance enfantine nous interroge. Et peut-être nous ramène-t-elle à un essentiel : retrouver notre faculté d’émerveillement, nous rendre réceptif à la gratuité de la vie.

ECHO SPIRITUEL

Au cours de ce parcours dans la Galerie du temps, voilà qu’un enfant nous interpelle. Il ne nous regarde pas, il a le bras tendu. Que montre-t-il ? Toutes ces œuvres qui l’entourent ? Comme s’il nous demandait : « Es-tu resté spectateur ? Ou as-tu laissé ces œuvres toucher ton cœur et ton esprit ? »

190 master hare - paysagePour entrer dans la vie divine, il faut s’émerveiller et désirer la promesse de la plénitude de la vie. Peut-être est-ce le chemin que Francis Georges Hare nous indique du bout de son doigt, bonne nouvelle de vie et de bonheur ? Nous sommes tous des êtres en devenir et appelés à nous renouveler, profondément, tendus vers le meilleur que l’on croit recevoir dans la Providence divine.