Un Dieu qui se révèle – Œuvre n°7

ENTRÉE

Cette sculpture provient d’une léproserie. Elle était sans doute un support de dévotion. Les malades se tournaient vers elle pour implorer son secours.

LECTURE DE L’ŒUVRE

La Vierge Marie est figurée telle une femme aimable, avec un très beau sourire, celui de l’amour courtois médiéval. Son doux regard et son sourire sont des reflets de son âme spirituelle.

Dieu a réuni en Marie toutes les splendeurs de son art divin ! Elle porte tendrement Jésus sur le côté. Marie est « Notre-Dame », couronnée donc Reine autant que Mère. Cette image du couronnement de la Vierge Marie se répand à partir du XIIe siècle. C’est une invention de l’iconographie médiévale ; elle se diffuse en France à l’époque de l’affirmation de la monarchie capétienne.

Elle est placée dans un décor architecturé très soigné constitué d’un dais accentuant sa dignité. Sur les côtés, le sculpteur a représenté le prophète Isaïe qui annonça la naissance de Jésus et le roi David avec sa harpe. Cela nous rappelle la filiation de Marie, la généalogie humaine de Jésus pleinement homme et pleinement Dieu.

ÉCHO SPIRITUEL

Dans la tradition ancienne (IVe siècle), byzantine, la Très Sainte Vierge Marie est le trône pour son Fils (sedes sapientiae).

Elle sert de support à l’image du Christ, comme siège de la sagesse divine. Elle est devenue la figure de l’Église dont la mission est de donner le Christ au monde, et en premier lieu aux malades, aux pauvres, aux petits.

Quand on traverse des épreuves, l’Église nous propose de nous tourner vers Marie. Si nous en ressentons le désir, nous pouvons la prier maintenant.